Il y a de la place pour tout le monde en Afrique, selon le représentant du Secrétaire général de l’ONU
Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simao, a déclaré que les pays qui apportent de l’assistance au continent africain peuvent arriver à travailler ensemble si ces pays comprennent qu’il y a de la place pour tout le monde en Afrique sur cette question.
Dans un entretien avec l’agence de presse TASS, le responsable Onusien a évoqué les frictions entre des pays liées à leur interventions diverses en Afrique pour, selon eux, porter assistance au continent. Il a indiqué que « ce sont des problèmes temporaires, mais avec du temps, de la patience et le dialogue avec des gens qui comprennent qu’il y a suffisamment d’espace pour tout le monde.
Pour la Russie, pour les pays occidentaux, pour l’Asie et pour tout le monde ».
« Et les Africains, si je peux comprendre leur humeur, ne penchent plus pour des relations exclusives. Ils voulaient cette diversification des relations parce qu’ils voient cela comme une option pour tenter des efforts de développement qui n’ont pas eu lieu dans le passé », a ajouté Simao dans son intervention.
Ce dernier soutient que l’Afrique et surtout le Sahel, a besoin de l’aide humanitaire plus que tout autre forme de soutien qui pourrait venir de l’étranger. « Nous apprécions donc beaucoup l’aide humanitaire que la Russie apporte à la région, mais elle n’est pas suffisante », a-t-il souligné.
« L’ampleur du problème est telle qu’une aide humanitaire de plus en plus importante est nécessaire. Elle sauve des vies. Mais en même temps, nous devons également envisager le long terme à travers des efforts de développement. Nous devons donc considérer ces deux côtés et, en même temps, accroître l’aide humanitaire, mais aussi certains efforts de développement à long terme. »
« Après 60 ans d’indépendance, ce développement ne se produit pas. Alors ils essaient de trouver de nouvelles voies, de nouvelles voies, d’explorer de nouvelles voies vers le développement économique. C’est ce qu’ils recherchent », a-t-il souligné.