Engagé aux élections législatives du 29 mai prochain, au sein du nouveau parti uMkhonto we Sizwe (MK), l'ex président sud-africain a vu sa candidature rejetée hier jeudi 28 mars par la commission électorale.
L'institution évoque le casier judiciaire de Jacob Zuma. L'objection formulée contre lui par un parti rival a été retenue, la seule d'ailleurs parmi les objections formulées à l'encontre de huit autres candidats. " Dans ce cas de Jacob Zuma, nous avons reçu une objection, qui a été retenue", a déclaré le président de la commission électorale, Mosotho Moepya, lors d'une conférence de presse.
Dans le landerneau politique sud-africain, la disqualification de Jacob Zuma à ces élections est tout sauf une surprise. Des observateurs émettaient déjà des doutes sur la validité de cette candidature, soulignant que d'après la constitution sud-africaine, aucune personne condamnée à plus de douze mois de prison, sans possibilité d'amende , n'est autorisée à exercer une fonction publique. L'ex président, lui, avait été condamné à quinze mois d'emprisonnement pour outrage en 2021, apres avoir refusé de témoigner devant la commission d'enquête sur la corruption systématique qui a marqué son mandat.
Jacob Zuma a dirigé l'Afrique du Sud de 2009 à 2018. Il a été poussé à la démission par son parti, le congrès national africain ( ANC), suite à un certain nombre de scandales à lui reprochés. Il n'aura malheureusement pas l'occasion de se refaire une sante politique après cette décision d'annulation de sa candidature par la commission électorale, qui a précisé que laquelle décision n'avait "rien de personnel"